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Electrostimulation

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Mihabodytec : l’électrostimulateur du corps entier

Le Mihabodytec est un système électronique est intégré dans une combinaison composée d'un gilet et d'un caleçon. Après avoir enfilé les vêtements préalablement humidifiés pour faciliter la conduction du courant, on débute une séance de vingt minutes, accompagnée d'un pro. Le coach définit l'intensité pour chaque groupe d'électrodes en fonction des résultats attendus et de nos capacités physiques. La séance est donc unique et adaptée à chacun.
Le Mihabodytec est conseillé à celles qui veulent lutter contre la cellulite et la culotte de cheval, se sculpter, faire du renforcement musculaire et améliorer l’endurance du corps. C’est aussi le sport idéal pour les femmes actives qui n’ont pas beaucoup de temps à accorder au sport. Il convient tant aux professionnels qu’aux sportifs occasionnels, car la séance est entièrement personnalisée.
Une séance de Mihabodytec de vingt minutes équivaut à un entraînement de quatre heures en salle de sport tant en termes de cardio, pour brûler les calories, qu’en renforcement musculaire, pour dessiner la silhouette. Les résultats sont donc très rapides à raison d'une ou deux séances par semaine ! On gagne du temps parce que, d’une part, le Mihabodytec sollicite jusqu’à dix groupes de muscles en même temps. D’autre part, quand un exercice de musculation classique recrute 70% des fibres musculaires, le couplage avec l’électrostimulation permet d’atteindre les 100%.
Mihabodytec effectue un travail global du corps, tout en ciblant certaines zones grâce aux mouvements choisis. En effet, les électrodes mobilisent la partie supérieure et inférieure du dos, les zones latérales, les muscles des jambes, bras, fessiers, abdominaux pendant qu’on enchaîne les positions statiques ou toniques. On opte soit pour une séance passive en position allongée, soit pour une séance active en enchaînant les exercices. Après l'effort, le réconfort ! On termine par une phase de massage et de relaxation afin de se détendre et de limiter les risques de courbatures.

L’électrostimulateur sans fil Compex SP 8.0 : l’appareil des sportifs intensifs

Imaginé pour le sportif intensif pratiquant son activité au quotidien, le Compex SP 8.0 est le haut de gamme de la marque spécialisée dans l’électrostimulation. Connectable et évolutif, il intègre 40 programmes destinés à optimiser votre endurance et votre force, récupérer plus vite, prévenir les blessures et traiter les douleurs.
La nouvelle fonction MI Autorange ((MI-scan, MI-range, MI-tens et MI-action) ajuste automatiquement le niveau de stimulation pour des performances maximales. Facile d'utilisation, son écran couleur va même jusqu'à vous dire où placer les électrodes.
Le Compex SP 8.0 est livré dans une boîte qui sert à la fois à stocker sa télécommande et les modules, mais sert aussi à charger tout ce petit monde.
Une station de charge complète et d'un format assez réduit puisqu'elle ne mesure que 20cm de côté.
Elle est livrée avec une sacoche permettant son transport en toute sécurité.
Pour compléter le tout, on trouve 2 sachets d’électrodes Snap 5x10 cm, 2 sachets d’électrodes Snap 5x5 cm, 2 sachets d’électrodes Snap 5x10 cm à 1 attache, 1 coque de protection pour télécommande, 1 câble USB et bien sûr un mode d'emploi.
La charge se fait en 2h environ et l'autonomie offerte permet de faire plus de 5 programmes complets (plus de 3h de fonctionnement) sans avoir besoin d'un nouveau cycle de charge.

Le point fort de ce SP 8.0 (au même titre que le SP 6.0 vendu 899€ mais moins complet côté fonctionnalités), c'est le fait d'avoir des modules sans fil. Tous ceux qui ont connu les électrostimulateurs avec des fils qui empêchent tout mouvement et n'ont de cesse de s'entortiller ou faire des noeuds apprécieront.
Ce Compex SP 8.0 propose pas moins de 40 programmes répartis en 5 catégories. Tous ces programmes sont accessibles facilement via la télécommande. Pour chaque programme, le temps nécessaire est indiqué et le positionnement des électrodes avec la partie du corps dessinée, les types d’électrodes à utiliser et comment les relier entre elles.
Grâce à la technologie MI ( Muscle Intelligence), les stimulateurs Compex s’adaptent à chacun de vos muscles pour une électrostimulation plus efficace, garantie d’un plus grand confort et de meilleures performances.
C'est l'assurance d'avoir toujours la meilleure intensité en fonction du programme choisi et de la puissance du muscle qui doit travailler. Sans le Mi, il faut bien avouer que la sélection de l'intensité se fait "au petit bonheur la chance".

La stimulation transcrânienne à courant direct (tDSC) pour améliorer les performances cognitives

La plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions entre neurones. Elle joue un rôle fondamental dans les apprentissages et la mémoire. Aussi, il serait intéressant de stimuler cette plasticité du cerveau pour améliorer la mémoire des individus. C’est peut-être ce qui sera bientôt possible par des stimulations électriques du cerveau.

Dans une recherche parue dans Scientific Reports, des chercheurs de l’université catholique de Rome ont étudié les effets de la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) sur la plasticité cérébrale de l’hippocampe (une région du cortex importante pour la mémorisation).

La tDCS est une technique non-invasive de stimulation cérébrale qui utilise deux électrodes placées sur le crâne et délivrant un courant électrique de très faible intensité. Alors que la tDCS a été utilisée pendant des années pour traiter des patients souffrant de troubles comme l’AVC, la dépression ou le trouble bipolaire, peu d’études se sont intéressées au lien entre cette technique et l’amélioration de la plasticité cérébrale.

Après avoir exposé les souris à des sessions de 20 mn de tDCS, les chercheurs ont vu des signes d’amélioration de leur mémoire et de leurs apprentissages, pendant au moins une semaine : les souris ont amélioré leurs performances dans des tests où elles devaient se déplacer dans un labyrinthe d’eau et distinguer des objets connus ou inconnus.

L’équipe a aussi découvert une augmentation de la plasticité cérébrale dans l’hippocampe et de la production d’une protéine : BDNF (brain-derived neurotrophic factor), une neurotrophine fabriquée par les neurones, essentielle au développement neuronal et au contrôle de la plasticité synaptique. La stimulation de la plasticité cérébrale se faisait grâce à la régulation épigénétique de l’expression de BDNF et par une activation de sa transcription.

Ces résultats suggèrent que l’électrostimulation améliore la mémoire par un remodelage de la chromatine au niveau des séquences de régulation de BDNF, conduisant à une augmentation de l’expression de son gène. La tDCS permet donc d'imaginer de nouvelles thérapies pour renforcer l’apprentissage et la mémoire dans différents troubles, comme la maladie d’Alzheimer. Claudio Grassi, qui a mené cette recherche, signale à ce sujet : « Nous avons déjà des résultats prometteurs dans des modèles animaux de maladie d’Alzheimer ».

L’électrostimulation efficace contre le mal des transports

Il existe déjà des traitements contre le mal des transports, mais ceux-ci ont aussi des effets secondaires : ils peuvent donner envie de dormir. C'est pourquoi il pourrait être intéressant de disposer d'un traitement alternatif sans effets secondaires. Dans une recherche de l'Imperial College de Londres, parue dans la revue Neurology, des chercheurs ont voulu savoir si un courant électrique léger appliqué sur le cuir chevelu pouvait réduire le mal des transports. L'idée était de diminuer l'impact des données contradictoires que le cerveau reçoit.

Les volontaires portaient des électrodes sur leurs têtes permettant une stimulation électrique. Lorsque l'hémisphère gauche a été stimulé, les participants ont mis 3 mn 27 s de plus pour ressentir de la nausée : la stimulation augmentait le délai au bout duquel le mal des transports apparaissait. De plus, l'électrostimulation permettait une récupération plus rapide. Les personnes les moins sujettes au mal des transports tiraient le plus de bénéfices du dispositif.

La technique employée est donc prometteuse. Pour les chercheurs, elle pourrait être disponible à tous dans l'avenir, comme l'explique Qadeer Arshad, qui a mené cette recherche : « Nous sommes convaincus que d'ici cinq à dix ans les gens seront en mesure d'aller à la pharmacie et d'acheter un dispositif anti-mal de mer ». Ce traitement serait proche des appareils d'électrostimulation existant déjà contre le mal de dos. « Nous espérons que cela pourrait même s'intégrer à un téléphone mobile, qui serait en mesure de délivrer la petite quantité d'électricité requise par l'intermédiaire de la prise casque. Dans les deux cas, vous fixeriez temporairement les petites électrodes à votre cuir chevelu avant de voyager - sur un ferry, par exemple. » Pour lui, la technique est sans danger : « Les courants impliqués sont très faibles et il n'y a aucune raison de s'attendre à des effets négatifs de l'utilisation à court terme ».

Pour Michael Gresty qui a participé à cette étude, « les avantages que nous avons vus sont très proches des effets que nous voyons avec les meilleurs médicaments disponibles contre le mal des transports ». L'équipe est en discussion avec l'industrie pour développer ce système. Il pourrait y avoir des applications militaires, par exemple pour les personnes qui dirigent des drones à distance en utilisant une interface pouvant donner la nausée. D'autres études ont aussi montré que cette stimulation transcrânienne peut améliorer l'attention et la concentration.

Nouveauté : des appareils d’électrostimulation à la maison

Autrefois utilisée par les kinésithérapeutes pour rééduquer les membres cassés, l’électrostimulation est désormais accessible au grand public. En effet, les marques rivalisent d’inventivité en proposant des appareils performants conçus pour « secouer » en surface les muscles et les masses graisseuses.

Un large choix d’appareils

Le Compex Wireless : surnommé « la Rolls des stimulateurs », cet appareil vendu à 1 249 ¤ est un investissement luxueux pour les runners et les cyclistes.

Pour les budgets limités, la marque propose d’autres modèles plus accessibles (de 300 à 850 ¤) livrés avec une commande sans fil pour piloter à distance les électrodes et choisir les programmes recherchés pour un massage, une séance de fitness ou des objectifs plus spécifiques telle l’esthétique.

Chez Sport Elec Slendertone, la qualité du générateur de courant laisse à désirer et les spécialistes comme Olivier Lemmens, gérant de la société Stim-Form, spécialisée dans l’équipement paramédical et sportif préfèrent mettre en garde sur la sensation désagréable ressentie à chaque utilisation.

Un appareil réalisé dans le domaine médical

Pour avoir une certaine notoriété dans le marché sportif professionnel, Compex a conçu sa technologie dans le milieu médical. Facile d’utilisation, l’appareil fonctionne avec des électrodes collées sur les points moteurs des muscles à faire travailler. Ces électrodes sont ensuite connectées aux pôles positifs de 1 à 4 électrodes disponibles et le boîtier de commande sans fil actionne les programmes d’entraînement : endurance, massage relaxant, force, séance antidouleur, travail du galbe ou récupération. Enfin, l’utilisateur du Compex Wireless peut faire appel à un système de coaching en ligne et une fonction scanner pour analyser les réponses musculaires face aux impulsions électriques.

Trouble bipolaire : le retour des traitements par électrostimulation

Le trouble bipolaire ou psychose maniaco-dépressive est un trouble de l’humeur qui touche 2% de la population mondiale. Il s’agit d’une atteinte à l’équilibre psychique créant des moments d’euphorie, d’accalmie ou de dépression. Même si une prédisposition génétique existe, le stress ou la mauvaise qualité de vie peuvent déclencher la maladie chez des jeunes de 18 à 30 ans. Pour ce qui est de sa manifestation, le docteur Giorgio Michalopoulos, psychiatre et chef de clinique auprès du Programme de troubles de l’humeur aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) confirme que la durée et l’alternance des cycles diffèrent selon les cas de chaque patient.

Des degrés différents

Les victimes de troubles bipolaires sont catégorisées suivant deux grands types. Le type 1 est caractérisé d’épisodes de manie et de dépression tandis que le type 2 ne concerne que les épisodes d’hypomanie. Dans ce dernier cas, les patients dorment mal et sont très actifs et sociables. Une performance qui pourrait attirer l’envie de son entourage. Ce qui n’est pas le cas pour la crise maniaque car la personne n’arrive plus à calmer son euphorie et présente un dysfonctionnement complet : délires, dépassement des limites, hyperactivité et grande irritabilité. Enfin, la phase dépressive est une longue sensation de tristesse et de manque d’énergie.

Un mauvais diagnostic

Selon le docteur Michalopoulos, il est difficile de diagnostiquer à temps la bipolarité car les différents stades de la maladie affectent l’état du malade et provoque des dommages cérébraux : « Plus on laisse apparaitre ces crises, plus elles sont sévères, durables dans le temps et difficiles à soigner ».

Des traitements évolutifs

Généralement à base de lithium, les stabilisateurs de l’humeur sont les plus utilisés dans le traitement des troubles bipolaires. Pour les patients qui ne supportent pas leurs effets secondaire, il existe également des prises en charge psycho-éducative qui aident les malades à reconnaitre son état de santé. Enfin, le CHUV de Lausanne propose des séances d’électrostimulation destinées aux patients bipolaires victimes de grave dépression invalidante qui résiste aux autres prises en charge thérapeutiques.

Ainsi, l’électroconvulsothérapie (ECT) pratiquée par le docteur Marquet permet de provoquer « une sorte d’orage, un embrasement électrique dans le cerveau, qui pourrait s’apparenter à une sorte de remise à zéro ».

Rééducation du périnée : les soins

Depuis toujours, les femmes ont suivi des séances de rééducation du périnée après les grossesses et les accouchements. Que ce soit pour les méthodes naturelles, la césarienne ou la ventouse, les impacts sur le périnée sont graves : poussées abdominales et fuites urinaires à l’effort.

Pour y remédier, les sages-femmes et les kinésithérapeutes utilisent des sondes vaginales avec électrostimulation pour stimuler les contractions des muscles du vagin, de l’anus et de l’urètre. Mais avec les avancées technologiques, d’autres options se présentent aux jeunes mamans. Parmi ces nouvelles techniques figurent les boules de geisha revisitées.

Suivant les modèles, les boules de geisha sont dotées deux sphères creuses reliées par des liens au centre et aux extrémités. Les sphères sont composées de boules ou de mécanisme de roulement à billes. Parce que les boules de geisha sont avant tout des jouets érotiques, elles apportent plus de plaisir aux femmes et le processus de guérison est plus facilité. En tant que professionnelle, Sophie Frignet, sage-femme, formatrice à l'Institut de Gasquet à Paris, confirme les intérêts de ces « boules vaginales » car « Ce qui est intéressant, c'est que la patiente va élaborer le programme avec le professionnel en fonction des résultats obtenus et de son ressenti ».

Parce que les boules sont glissées une à une au fond du vagin, Sophie Frignet explique que « Lors des mouvements du corps ou sous l'effet des contractions volontaires du périnée, chaque boule interne entrechoque celle qui la contient. Il en résulte une vibration qui, à son tour, déclenche probablement une contraction réflexe du périnée ». C’est cette conscience périnéale qui tonifie le muscle et soigne les effets irrévocables de l’enfantement.


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